Projet d’appui à la réintégration, la prévention des crises et à la consolidation de la cohésion et de l’inclusion sociale


Assurer la réintégration des personnes rapatriées, retournées et déplacées dans un cadre de paix et de cohésion sociale


Présentation du projet

Les délocalisations (ou déguerpissements) des planteurs clandestins à l’intérieur des forêts classées entrainent des tensions et des déplacements de populations dans les localités environnantes.
Ces communautés délocalisées, se retrouvant dans une situation de détresse humanitaire, et viennent exacerber la pression sur les moyens de subsistance et les infrastructures socio-économiques de base des communautés d’accueil.

Cela accroit les tensions entre les jeunes des communautés délocalisées et les populations d’accueil. Parfois, cette situation crée des velléités de reconquête des forêts par les personnes déguerpies.

C’est pourquoi, le gouvernement et ses partenaires Nationaux et Internationaux, dont le PNUD ont voulu faciliter les déguerpissements en vue des forêts classées de la haute Dodo (San Pédro), de OUHAMA (Séguéla) et de Minoré (Vavoua) à travers deux axes majeurs :

1) Renforcement de la cohabitation pacifique entre les jeunes (filles et garçons) des communautés riveraines et ceux des communautés allogènes et allochtones délocalisées des forêts classées; et

2) Renforcement de la gestion participative et inclusive des forêts classées comme levier pour la prévention des litiges/conflits liés à l’accès à ces forêts.


Communautés ciblés

Les rapatriés, les retournées ainsi que les populations d’accueil sur l’ensemble de la zone d’intervention du sud-ouest.


Objectif du projet

Le projet vise la participation des jeunes à la gestion durable des ressources forestières, le renforcement de la cohésion sociale dans les différentes localités concernées par le processus de déguerpissement des forêts classées. Cela doit permettre d’éviter aux populations concernées une crise humanitaire.

Pour cela nous avons 6 objectifs :

  1. Réaliser les activités de rapprochements communautaires impliquant les jeunes et les femmes (activités socio-culturelles etc.)

  2. Mettre en place un système d’alerte précoce impliquant les jeunes et les femmes en coordination étroite avec les services de l’Etat en vue de prévenir les occupations illégales et les conflits (impliquer les comités régionaux d’alerte précoce…)

  3. Sensibiliser et former les acteurs des plateformes sur la lutte contre les VBG, les droits humains (particulièrement les agents de l’Administration forestière).

  4. Former les acteurs (autorités et leaders locaux, les représentants de la SODEFOR, les associations de jeunes et les femmes) sur la gestion de l’information, de la rumeur, les outils de collecte et rapportage.

  5. Réhabiliter ou réaliser des QIPS dans chacune des trois zones cibles des infrastructures sociales de base comme des écoles, centres de santé (dispensaires, maternités), points d’eau (pompes hydrauliques, PMH), foyers polyvalents de jeunes).

  6. Former des jeunes et les femmes sur les opportunités d’activités économiques (apiculture, élevage et autre emplois verts)

Activités clés

Organisation de focus groupe

  • La médiation avec l’appui des CPP et du centre social de TABOU ; 

  • Remise de de dons

  • Suivi des groupements AGR  et des CPP ; Réhabilitation d’un bloc de 06 latrines ;



Previous
Previous

Drogues

Next
Next

Éducation